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patients de la Clinica Universidad de Navarra (CUN), atteints de
glioblastome, pourraient bénéficier, dans le cadre d'essais cliniques,
d'un traitement innovant basé sur l'utilisation d'un virus génétiquement
modifié.
La thérapie actuellement à l'étude à la
CUN (Phase I de l'étude) consiste à injecter au patient une quantité
fixée d'un adénovirus appelé delta 24-RGD, préalablement modifié. Les
modifications génétiques apportées au virus sont de deux types : tout
d'abord la suppression d'une partie précise de l'ADN du virus empêche la
synthèse d'une protéine essentielle à l'infection des cellules
cérébrales non tumorales par le virus. D'autre part, les "fibres" qui
permettent au virus d'adhérer aux parois des cellules hôtes pour les
pénétrer, ont étés modifiées : un segment appelé RGD-4C y a été ajouté,
ce qui augmente le pouvoir d'adhérence du virus spécifiquement aux
parois des cellules tumorales. Cela facilite donc son entrée dans ces
mêmes cellules. Il s'agit donc d'utiliser la capacité de pénétration
propre aux virus, après les avoir rendu inoffensifs (pour les cellules
saines).
Du fait de ces deux modifications, le virus injecté dans les tissus cérébraux affectés par la tumeur, pénètre les cellules tumorales, et s'y multiplie jusqu'à provoquer leur destruction (mort cellulaire programmée, ou lyse cellulaire, liée au détournement de la machinerie cellulaire pour le développement du virus. Les nouvelles copies du virus qui sortent de ces cellules tumorales détruites infectent alors d'autres cellules cancéreuses. Si le virus vient à bout de la totalité des cellules tumorales, il est condamné à mourir, étant incapable d'utiliser les cellules cérébrales saines pour sa survie.
Afin derenforcer l' effet [...]Lorsque l'adénovirus modifié a été inoculé, l'étape suivante des essais cliniques consiste à combiner l'action du virus à un agent anticancéreux, le temolozolomide, dont l'efficacité partielle a déjà pu être vérifiée dans le traitement de glioblastome nouvellement diagnostiqué. Le patient recevra le traitement par l'agent anticancéreux tous les 15 jours pendant deux mois après injection du virus modifié.
L'essai clinique qui va commencer prochainement à la CUN, sera réalisé sur des patients chez lesquels la tumeur a réapparu après un traitement initial, c'est-à-dire à la première récidive de la maladie. L'hypothèse faite par l'équipe de la CUN est que l'effet combiné du virus et des agents anticancéreux pourra permettre d'éliminer les cellules tumorales qui auraient résisté à chacun des deux traitements appliqués seuls.
D'autres essais en cours menés à Houston (USA) et à Rotterdam (Hollande) montrent des résultats prometteurs pour la thérapie du virus modifié. Un projet de recherche italien mené sur l'utilisation d'un autre virus oncolytique dans le traitement de divers cancers a récemment reçu un financement de 2.5 millions d'euros du Conseil Européen pour la Recherche. L'essai espagnol mené à la CUN est toutefois le premier au monde à tester sur l'homme la combinaison de la thérapie par injection de virus et l'administration d'agents anticancéreux. Les premiers résultats sont attendus d'ici 15 mois pour plus de la moitié des patients de l'essai clinique.
Du fait de ces deux modifications, le virus injecté dans les tissus cérébraux affectés par la tumeur, pénètre les cellules tumorales, et s'y multiplie jusqu'à provoquer leur destruction (mort cellulaire programmée, ou lyse cellulaire, liée au détournement de la machinerie cellulaire pour le développement du virus. Les nouvelles copies du virus qui sortent de ces cellules tumorales détruites infectent alors d'autres cellules cancéreuses. Si le virus vient à bout de la totalité des cellules tumorales, il est condamné à mourir, étant incapable d'utiliser les cellules cérébrales saines pour sa survie.
Afin derenforcer l' effet [...]Lorsque l'adénovirus modifié a été inoculé, l'étape suivante des essais cliniques consiste à combiner l'action du virus à un agent anticancéreux, le temolozolomide, dont l'efficacité partielle a déjà pu être vérifiée dans le traitement de glioblastome nouvellement diagnostiqué. Le patient recevra le traitement par l'agent anticancéreux tous les 15 jours pendant deux mois après injection du virus modifié.
L'essai clinique qui va commencer prochainement à la CUN, sera réalisé sur des patients chez lesquels la tumeur a réapparu après un traitement initial, c'est-à-dire à la première récidive de la maladie. L'hypothèse faite par l'équipe de la CUN est que l'effet combiné du virus et des agents anticancéreux pourra permettre d'éliminer les cellules tumorales qui auraient résisté à chacun des deux traitements appliqués seuls.
D'autres essais en cours menés à Houston (USA) et à Rotterdam (Hollande) montrent des résultats prometteurs pour la thérapie du virus modifié. Un projet de recherche italien mené sur l'utilisation d'un autre virus oncolytique dans le traitement de divers cancers a récemment reçu un financement de 2.5 millions d'euros du Conseil Européen pour la Recherche. L'essai espagnol mené à la CUN est toutefois le premier au monde à tester sur l'homme la combinaison de la thérapie par injection de virus et l'administration d'agents anticancéreux. Les premiers résultats sont attendus d'ici 15 mois pour plus de la moitié des patients de l'essai clinique.
source : http://www.abc.es,"virus que atacan tumores" - http://www.abc.es/salud/noticias/virus-atacan-tumores-15851.html